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Georges Brassens Frachet
4 février 2018

Georges Brassens Biographies

La vie de Georges Brassens a donné lieu à de nombreuses biographies sur certains de ses aspects, sur une certaine période ou qui embrasse toute sa carrière et tendent parfois vers l'essai. [7]

Je vous propose ce morceau choisi de celles qui m'ont paru intéressantes ou en tout cas les plus représentatives dans leur façon de retracer l'itinéraire du poète-chanteur-compositeur-interprète, sachant que j'ai pour l'instant laissé de côté les biographies-témoignages de ses amis ou connaissances.

     Brassens villa santos-dumont 42.jpg
  Brassens et Joha           Villa Santos-Dumont

Sommaire

  • 1 Sur les traces de Georges Brassens
  • 2 Georges Brassens, la marguerite et le chrysanthème (P. Berruer)
  • 3 Georges Brassens, histoire d'une vie (Robine/Séchan)
  • 4 Brassens, le livre du souvenir (Monestier/Barlatier)
  • 5 Georges Brassens, biographie intime (D. Ichbiah)
  • 6 Quelques autres résumés pour compléter ce florilège
    • 6.1 Brassens, au bois de son cœur, 30 ans de chansons (JP. Sermonte)
    • 6.2 Georges Brassens (LJ. Calvet)
    • 6.3 Georges Brassens, un copain d'abord (M. Zaragoza)
    • 6.4 J'aurais pu virer malhonnête (B. Lonjon)
1- Sur les traces de Georges Brassens

A Paris, Georges Brassens a toujours vécu entre le XIVe et le XVe arrondissement, un petit circuit qui aboutit à sa dernière demeure au 42 de la rue Santos-Dumont dans le XVe. Une virée qui permet de suivre ses traces, tout près des anciens abattoirs de Vaugirard devenus aujourd'hui le parc Georges-Brassens. C'est donc au 42 de la rue Santos-Dumont, qu'il décide de s'établir en 1969, après avoir quitté l'impasse Florimont dans le XIVe et passé quelques temps dans un immeuble de la rue Emile-Dubois. Dans cette rue constituée de petites maisons de ville à deux étages, se trouve la villa Santos-Dumont : en fait, une impasse où il fait bon vivre et où on n'est guère soumis au vacarme de la capitale. Maisons et lofts ont peu à peu remplacé les ateliers d'artistes, et les plantations empiètent largement sur le pavé. C'est dans cet endroit de la capitale, un peu retiré, que Brassens pouvait recevoir ses copains et composer en toute sérénité.

Tout près de là, le "parc Georges Brassens", rue des Morillons, invite à une balade digestive à travers les allées baptisées du nom de ses chansons. La flânerie permet de découvrir les anciens abattoirs, le jardin des senteurs, le rucher ou le beffroi, dernier vestige du pavillon des ventes à la criée. Un marché aux livres anciens et d'occasion de tient chaque week-end sous l'ancienne halle aux chevaux. On peut aussi poursuivre jusqu'au restaurant qui fait face au parc, 75, rue de Brancion, "Aux Sportifs ­Réunis", qu'on considérait comme la "cantine de Brassens" avec bien sûr nombre de photos du chanteur, seul ou avec des amis.

2- Georges Brassens, la marguerite et le chrysanthème (P. Berruer)

Georges Brassens, la marguerite et le chrysanthème est un récit biographique écrit par le journaliste Pierre Berruer, retraçant le parcours du chanteur Georges Brassens. [1]

« Il n'y a plus de marguerites; simplement des chrysanthèmes » constate Pierre Berruer ce samedi 31 octobre 1981 où Georges Brassens vient de s'éteindre. Cette marguerite qu'il aimait tant et dont il a fait le titre d'une de ses chansons, fleur de la liberté « qui pousse, anarchique, dans les champs, un peu sauvage mais qui se laisse apprivoiser par les amoureux », celle aussi qui tombe du bréviaire de l'abbé ou qu'il se refuse d'effeuiller dans le pot-au-feu. [2]

Ce livre devait justement paraître ces jours-ci. Devra-t-il jamais voir le jour ? 'Oui' répondent en chœur tous les amis qui y ont participé, ils sont nombreux mais citons quand même les 'mis de toujours', Éric Battista, Pierre Onteniente, Roger Thérond et les écrivains René Fallet et Jean-Pierre Chabrol.

Pierre Berruer retrace d'abord la vie de Brassens, du jeune sétois fils d'un maçon et d'une italienne très pieuse qui, victime d'une 'mauvaise réputation' après une 'ténébreuse affaire' migre chez sa tante à paris où il fera la connaissance de Jeanne Le Bonniec. Il va s'installer avec elle dans la petite maison de l'impasse Florimont, « dans un coin pourri du pauvre Paris » comme il l'écrira plus tard. [3]

Ce n'est qu'en 1952 après la rencontre avec Patachou que la vie de l'homme et du chanteur se rejoignent et que finit le temps 'de la vache enragée'. Il sera alors successivement Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros, Prix de poésie de l'Académie française. Malgré tous ces honneurs, il n'a jamais varié, il reste celui qui a puisé dans l'anarchie la revendication viscérale de la liberté, sa haine de toute forme de domination et de la guerre. Il meurt d'un cancer à l'âge de 60 ans et ce livre est aussi un hommage à l'occasion du vingtième anniversaire de sa disparition.

Informations complémentaires
Bibliographie

  • René Iskin, Dans un camp, Basdorf 1943, Georges Brassens et moi avions 22 ans, éd. Didier Carpentier, novembre 2005 , isbn 2-841-67365-0
  • Jacques Vassal, Brassens, le regard de « Gibraltar », éditions Fayard/Chorus, août 2006, isbn 2-213-62813-0
  • Jean-Claude Lamy, Brassens, le mécréant de Dieu, Éditions Albin Michel,
  • Pierre Berruer, Bourvil, du rire aux larmes, éditions Presses Pocket, 1976, 254 p
  • Pierre Berruer, Jacques Brel va bien, il dort aux Marquises, Presses De La Cité
  • Pierre Berruer, Le bon dieu n'a pas d'oreilles, prix littéraire Georges-Brassens, éditions Plon, 1986

Voir aussi :
- Hervé Bréal, Brassens de A à Z, éd. Albin Michel, 2001, isbn 2-226-11117-4
- Liens externes: Site officiel consacré à Georges Brassens

 Berruer1.jpg . . Berruer2.jpg La marguerite et le chrysanthème

3- Georges Brassens, histoire d'une vie (Robine/Séchan)

Georges Brassens, histoire d'une vie est une biographie du chanteur Georges Brassens écrite par Marc Robine et Thierry Séchan en 1991, à l'occasion du dixième anniversaire de sa disparition, avec une préface du chanteur Renaud.

En exergue, les auteurs ont placé de façon malicieuse cette citation de Gustave Flaubert tirée de La tentation de Saint-Antoine : « Hypocrite qui s'enfonce dans la solitude pour se livrer mieux aux débordement s de ses convoitises!Tu te prives de viandes, de vin, d'études, d'esclaves et d'honneurs; mais comme tu laisse ton imagination t'offrir des banquets, des parfums, des femmes nues et des foules applaudissantes! Ta chasteté n'est qu'une corruption plus subtile, et ce mépris du monde l'impuissance de ta haine contre lui. »

Cette biographie très complète reprend les grandes étapes du parcours du chanteur. Sa jeunesse assez préservée dans le centre ville de Sète pendant l'entre-deux-guerres, le départ chez sa tante à Paris après « une ténébreuse affaire ». C'est dans ce quartier où il s'établira plus tard qu'il goûte au piano en autodidacte.

La guerre et l'immédiat après-guerre seront des périodes difficiles. La guerre pour lui, c'est le STO à Basdorf près de Berlin, la « désertion » chez la chère Jeanne. L'impasse Florimont, c'est Jeanne et son mari le père Planche, des années de grande pauvreté dont Brassens s'accommode fort bien et d'engagement dans le mouvement anarchiste. La suite est beaucoup plus connue et rejoint la lente course vers le succès qui n se démentira plus jusqu'à la fin.

L'intérêt de cette biographie tient d'abord à sa présentation : après une biographie fort complète, les auteurs proposent une analyse thématique de son œuvre, intéressante et fouillée.

Informations complémentaires
Bibliographie

  • Émile Miramont dit Corne d’aurochs, Brassens avant Brassens – De Sète à l’impasse Florimont, éd. L’Archipel, 2001, isbn 978-284187-327-2
  • René Iskin, Dans un camp, Basdorf 1943, Georges Brassens et moi avions 22 ans, éd. Didier Carpentier, novembre 2005, isbn 2-841-67365-0
  • Louis Nucera, Brassens, délit d'amitié, L'Archipel 2001, isbn 2-84187-326-9

Voir aussi :
- François-René Cristiani, Jean-Pierre Leloir, Trois hommes dans un salon, Brel, Brassens, Ferré (retranscription de leur conversation diffusée sur RTL, le 6 janvier 1969), éditions Fayard/Chorus, 2003, isbn 978-22136-1671-1
- Jean-Louis Garitte, Parlez-vous le Brassens ?, Éditions Le Bord de l'eau, 2007, isbn 978-2-915651-65-2
- Liens externes: Site officiel consacré à Georges Brassens

4- Brassens, le livre du souvenir (Monestier/Barlatier)
  • Ce livre-album est paru en deux versions :

Martin Monestier, Pierre Barlatier : Brassens, le livre du souvenir
--- Grand format (265 x 365), illustré de photographies avec retranscription d’un entretien avec Philippe Nemo diffusé sur France Culture en 1979, éditions Sand & Tchou, septembre 2001 (ISBN 2-7107-0143-XI)
--- édition petit format (153 x 240), sans photographies, éditions Tchou, septembre 2006, 2-7107-0744-6
--- On peut aussi noter une première édition datant de 1982 et complétée par la suite, ainsi que la réédition du 1/10/2001 aux éditions Sand Tchou dans la collection Beaux livres, 232 pages, isbn 2-71-070253-3

Naissance de Brassens « Sète, au 54 de la rue de l'Hospice : L'arrivée, le 22 octobre 1921, de cette petite chose joufflue et braillarde n'est pas l'événement de la saison. Qui pourrait deviner que son nom figurera un jour dans le dictionnaire ?» Georges-Charles vient d'arriver mais par la suite, il s'en tiendra à son premier prénom.

L'éditeur parle de livre-culte à propos de cet ouvrage. On y retrouve en tout cas ce qui a fait son succès à son corps défendant, ses costumes en velours côtelé, son air à la fois bourru et si fraternel. compter. Il y eut aussi ses chats quand il aimait rester 'auprès de son arbre' ou sur 'un banc public', tous les copains avec qui on se marrait, on se gobergeait, on blaguait et on se faisait des blagues.

Il était comme ça, peu de choses semblaient le toucher vraiment sauf ce qui était sacré à ses yeux, les copains bien sûr et puis la paix et la liberté, ses deux valeurs fondamentales. Il restait un peu à l'écart, marginal, un peu bougon, sans révolte contre l'irrémédiable.

Brassens le livre du souvenir monestier.jpg Martin Monestier et Pierre Barlatier, le livre du souvenir

5- Georges Brassens, biographie intime (D. Ichbiah)

Georges Brassens, biographie intime est un récit biographique du chanteur Georges Brassens écrite par l'écrivain et biographe Daniel Ichbiah et paru chez City Éditions.

Lorsque Georges Brassens disparaît en octobre 1981, il est aussi bien un 'grand' de la chanson française qu'un auteur considéré comme un poète; l'ouvrage qui lui est consacré aux éditions Seghers en est l'une des meilleurs expressions.

Sa carrière, longue et régulière, est jalonnée de succès jamais démentis et de chansons qui donnent à sa création des qualités inimitables. Plus d'un demi siècle après sa disparition, le succès est toujours là, on ne le critique plus guère, il est même devenu 'intouchable', ce qui l'aurait fort surpris, lui le modeste -du titre de l'une de ses chansons- et certainement provoqué ce petit air de gorge ironique qu'il avait quand il avait fait une bonne blague à un copain (ce qu'il affectionnait). [4]

On ne lui reproche plus aujourd'hui sa 'mauvaise réputation' ou d'avoir dénoncé l'hypocrisie de la société, souvent de façon assez ironique et 'gaillarde'. Ce livre nous plonge dans le Brassens, lui dont un ami disait lors du dixième anniversaire de sa mort : « Ça fait dix ans qu'il n'est pas mort. » D'un point de vue biographique, les grandes époques sont passées en revue, souvent appuyées par des documents peu connus ou inédits : son enfance sétoise de fils de maçon, le STO en Allemagne et sa vie à Basdorf, l'anarchiste de l'immédiat après-guerre. Il existe aussi chez Isbiah une volonté d'aller un peu plus loin dans les années de succès que les stéréotypes tenaces du moustachu à la pipe, à la guitare et aux chats. Mais bien sûr, Le gorille et Brave Margot font toujours partie du portrait... sans oublier Les copains d'abord.

61- Quelques autres résumés pour compléter ce florilège

611- Brassens, au bois de son cœur, 30 ans de chansons (JP. Sermonte)

Brassens, au bois de son cœur, 30 ans de chansons est une anthologie sur le chanteur Georges Brassens écrite par Jean-Paul Sermonte, qui est en fait une réédition d'après son ouvrage Brassens, le prince et le croque-notes paru aux éditions du Rocher en 1990.

C'est sans doute la première fois qu'un ouvrage sur Brassens présente une discographie et une bibliographie complètes comprenant la liste intégrale des interprètes de Brassens à travers le monde.

Cet ouvrage est une véritable encyclopédie illustrée de plus de 400 photographies diverses et d'une documentation, avec de nombreux inédits, des extraits de correspondance privée ainsi que le témoignage rare et précieux de sa compagne Püppchen.

L'auteur Jean-Paul Sermonte a écrit deux ouvrages sur la vie et l'œuvre de Georges Brassens et il est aussi le fondateur et le rédacteur en chef de la revue Les Amis de Georges.

     
    Biographie de Louis-Jean Calvet            Brassens et Pupchen

612- Georges Brassens (LJ. Calvet)

Georges Brassens est un récit biographique du chanteur Georges Brassens écrite par Louis-Jean Calvet avec une préface de Louis Harmand.

C'est un travail en profondeur sur Georges Brassens que nous propose Louis-Jean Calvet, qui s'appuie sur sa grande connaissance de la chanson en général, sur les témoignages et interviews de proches du chanteur ainsi que sur de nombreux documents. Il retrace dans son livre l'extraordinaire destin de ce fils de maçon sétois qui sut résister à toutes les mode, et devint le symbole de la chanson poétique, le 'poète de la chanson française'.

613- Georges Brassens, un copain d'abord (M. Zaragoza)

Georges Brassens, un copain d'abord est un récit biographique du chanteur Georges Brassens écrit par Marcel Zaragoza, avec une préface de son ami et impresario Pierre Onteniente.

Ce livre offre la particularité d'être livrée accompagné d'un disque CD audio.

Illustré de nombreux dessins et photographies, cet ouvrage retrace l'itinéraire de chanteur et nous le, présente sous différents aspects connus ou moins connus : l'anarchiste, celui pour qui l'amitié est une valeur essentielle, l'amoureux... et pas seulement des bancs publics, l'humaniste et l'anti militariste...

Une peinture intime complétée par des souvenirs de l'ami Pierre Onteniente, celui qu'il avait surnommé "Gibraltar" et à la fin une présentation de sa chanson Bonhomme, chanson qui lui était particulièrement chère et dont il disait qu'il se séparer de presque tous ses textes, sauf celui-là.

De la subtile harmonie entre texte et musique, il disait : « Ma musique doit être inattendue, elle doit être comme la musique d'un film : il faut qu'elle donne une atmosphère à l'image qu'on est en train de voir mais il ne faut pas qu'elle prenne le pas sur celle-ci, sinon c'est foutu. » Le CD qui l'accompagne est composé de textes récités et de chansons peu connues.

614- J'aurais pu virer malhonnête (B. Lonjon)

J'aurais pu virer malhonnête est un récit biographique du chanteur Georges Brassens écrit par Bernard Lonjon.

J'aurais pu virer malhonnête , Secrets d'une jeunesse tumultueuse précise Bernard Lonjon en sous-titre.

C'est Brassens lui-même qui disait mi figue, mi raisin : « J’aurais pu être un gangster. Si je n’étais pas chanteur, c’est voleur que j’aurais été. Piquer du fric… ça doit être bath ! » Il le dit expressément dans une de ses chansons Stances à un cambrioleur. [5] Il y fera allusion dans d'autres chansons comme La mauvaise réputation, La mauvaise herbe ou Je suis un voyou. [6]

Adolescent à Sète, il participa à une 'ténébreuse affaire' de petits larcins qui lui valut effectivement une mauvaise réputation et de partir se faire oublier chez sa tante Antoinette à Paris, dans ce quartier qu'il ne quittera plus guère par la suite, histoire qu'il mettra plus tard en vers dans une chanson intitulée Les quatre bacheliers.

Les chansons de Brassens servent de fil conducteur à cet ouvrage qui présente aussi nombre d'histoires inédites. Comme tous les anarchistes, Brassens est fiché aux Renseignements Généraux comme « anarchiste intellectuel qui écrit des chansons inspirées des théories libertaires, qui insulte la Police, la Gendarmerie et l’Armée et est poursuivi pour complicité d’adultère ». On y trouve sa fiche de police, les rapports qu'avait alors le chanteur avec les francs-maçons ou les communistes, ce qui peut paraître assez curieux pour cet anarchiste impénitent qui disait aussi : « Quand on est anarchiste, on le reste, c’est congénital. Je n’ai pas de maître. » Il est vrai que l'on retrouve tout Brassens dans ces paroles et d'abord 'son violent amour' pour la liberté.

Brassens Lonjon.jpg
  1. Voir Brassens et la Bretagne (P. Berruer)
  2.  Voir sa chanson La non demande en mariage
  3.  Voir sa chanson Le bistrot
  4.  Parmi les nombreuses biographies consacrées à Brassens, voir : Éric Battista et Mario Poletti, Georges Brassens, souvenirs et portrait d'intimes, éditions du Grésivaudan, 1986/1987
  5.  Voir son avant dernier album intitulé Fernande
  6.  Voir ses albums intitulés Les Sabots d'Hélène et La Mauvaise Réputation
  7. Voir aussi mon fichier Georges Brassens, études et essais.
<<< Christian Broussas - Feyzin, 13 novembre 2012 - <<© • cjb • © >>>> 
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